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Le divorce en ligne, bonne ou mauvaise idée ?

Les offres de divorce en ligne fleurissent sur internet avec la promesse d’une séparation en quelques clics et parfois à moins de    250 €.

En ces temps de récession, la tentation d’opter pour cette formule peut être légitimement alléchante.

Beaucoup de médias sont venus dernièrement mettre en avant ce divorce nouvelle génération sans véritablement en saisir tous les aspects.

De tout évidence, compte tenu du tarif proposé et du coût de fonctionnement des cabinets d’avocat, le modèle ne peut fonctionner qu’au regard du volume du dossier traité et une minimalisation des tâches qui appelle une intervention très limitée de l’avocat.

Certains diront que seule la finalité compte (le prononcé du divorce).

Mais, que devient la dimension de conseil et d’humain ?

Il faut tout d’abord savoir que le divorce en ligne ne s’adresse qu’aux personnes qui souhaitent divorcer de manière amiable et qui par définition sont d’accord sur toutes les modalités de leur séparation.

Il ne concerne également qu’un type de procédure, le divorce par consentement mutuel qui demeure dans notre système la seule procédure sans juge.

D’un site à l’autre, le principe est celui d’un formulaire en ligne que l’on vous propose de remplir et d’une liste de pièces que l’on vous demande de retourner par mail.

Ces éléments permettront l’élaboration d’une convention de divorce et vous ne rencontrerez un avocat que le jour de la signature des actes.

Efficace et pas cher.

Toutefois, il est utile de mettre en avant certains aspects non négligeables.

Tout d’abord, selon certains utilisateurs, il est difficile d’obtenir des informations, le seul moyen de poser des questions se réalisant via une messagerie électronique.

Dans ces conditions, comment être certain que l’accord que vous entendez accepter (parfois sous l’insistance de l’autre époux) est équitable et acceptable ?

Autre difficulté, certaines situations peuvent nécessiter l’intervention d’un notaire pour liquider le régime matrimonial du couple notamment en présence d’un bien immobilier.

Dans cette hypothèse, la machine peut s’enrayer, les délais deviennent plus longs et chaque prestation complémentaire est susceptible d’être facturée.

En définitive, le divorce en ligne peut rester une alternative acceptable pour les situations les plus simples (durée de mariage courte, sans enfant, sans patrimoine).

Reste enfin l’aspect humain, rattaché à chaque histoire personnelle, exempte de tout formulaire type.

Rappelons qu’un divorce n’est pas qu’une formulation au bas d’un acte de mariage. Il demande du temps, de la réflexion, des conseils que seul un avocat en qui vous avez confiance et qui vous connait saura vous apporter.

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Lyon, le 25 juin 2024