Divorce et fiscalité : vaut-il mieux divorcer en début ou en fin d’année ?
“Nouvel an, nouveau départ ?” Si votre séparation est en cours, il peut être utile de se pencher sur les conséquences fiscales du divorce.
Selon que vous divorciez en début ou en fin d’année, les implications sur vos impôts peuvent varier. Alors, mieux vaut anticiper pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Impôt sur le revenu : attention à la date
L’année du divorce, le fisc vous considère comme un foyer fiscal pour toute l’année, sauf si la séparation est officialisée avant le 31 décembre. Dans ce cas :
- Vous pourrez faire des déclarations individuelles, avantageuses si vos revenus sont déséquilibrés.
- Si vous attendez le 1ᵉʳ janvier, vous devrez encore déclarer vos revenus ensemble pour l’année écoulée.
Prestations compensatoires : un plafond à connaître
Le traitement fiscal des prestations compensatoires dépend aussi du calendrier.
Anticiper les modalités et la date de divorce peut donc avoir un impact direct sur vos finances.
Si une prestation compensatoire est versée sous forme de capital dans les 12 mois suivant le divorce, elle peut être déduite des revenus de celui qui la verse. Mais attention, cette déduction est plafonnée à un forfait de 30 500 €.
Exemple : L’époux verse 40 000 € de prestation compensatoire à son épouse. Il pourra déduire 30 500 € de ses revenus, mais les 9 500 € restants ne bénéficieront d’aucun avantage fiscal.
Divorcer au bon moment :
Divorcer en fin d’année peut permettre d’optimiser certaines déductions fiscales ou d’adopter une déclaration séparée rapidement. À l’inverse, divorcer en janvier peut offrir un peu plus de temps pour organiser sereinement les formalités.
Conclusion : à chacun son timing!
Le choix du moment pour divorcer dépendra de votre situation financière et familiale. Que vous optiez pour un départ fiscalement optimisé ou que vous préfériez attendre la nouvelle année, le principal reste d’être bien accompagné pour commencer cette nouvelle étape en douceur.
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Lyon, le 1er janvier 2025