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Divorce à l’amiable : la solution miracle ou un piège caché ?

L’amiable… mais encore faut-il s’entendre sur tout

Le divorce à l’amiable, aussi appelé divorce par consentement mutuel, a de quoi séduire : rapide, économique, sans passer devant un juge (sauf en cas d’enfant mineur demandant à être entendu). Le rêve ! On signe, on tourne la page.

Mais derrière cette promesse de simplicité se cachent quelques pièges. Car non, un divorce sans vague ne veut pas dire sans conséquences. Et une séparation bienveillante n’exclut pas les désaccords futurs…

Alors, solution miracle ou piège doré ? Décortiquons ensemble les embûches à éviter.


1. Tout commence par une entente… solide (et sincère)

Le divorce amiable repose sur un accord total entre les époux, sur tous les sujets :

⚠️ Si vous vous entendez « à peu près », cela ne suffit pas. Une fausse entente peut vite se transformer en guerre froide une fois la convention signée.avocat-lyon-divorce-consentement-amiable

Conseil : deux avocats sont obligatoires, profitez-en pour poser toutes vos questions, surtout celles que vous n’osez pas aborder avec votre futur ex.


2. Gare aux partages inéquitables du patrimoine

Certains acceptent un partage défavorable « pour aller vite » ou « pour éviter les tensions ». Louable sur le principe… mais dangereux sur le long terme.

Vous abandonnez un bien immobilier ? Vous renoncez à une prestation compensatoire ? Vous assumez seul un prêt commun ? Ces choix ont un coût… souvent irréversible.

Une fois la convention de divorce signée, elle n’est plus modifiable. Ce qui est écrit reste écrit.

Attention, un partage inégalitaire peut être requalifié de donation déguisée par l’administration fiscale.


3. Et les enfants dans tout ça ?

Un divorce amiable suppose aussi un accord sur la résidence des enfants et la pension alimentaire. Là encore, attention à ne pas bâcler cette étape.

  • La garde alternée ne convient pas à tous les enfants.

  • La pension alimentaire doit être réaliste, équilibrée, et proportionnée aux revenus et aux besoins.

️ Utilisez le simulateur officiel de pension alimentaire (Ministère de la Justice) comme point de départ. Attention ce simulateur n’est pas d’application stricte mais sert d’outil de négociation.


4. Le notaire, ce héros discret

Si un bien immobilier est concerné, le divorce doit obligatoirement être accompagné d’un acte notarié de partage. Cela peut :

  • Allonger les délais

  • Générer des frais supplémentaires

Mais c’est la garantie d’un partage sécurisé et incontestable.

Conseil : prenez rendez-vous avec le notaire dès que vous entamez la procédure. Cela évite les blocages au dernier moment.


5. La fiscalité post-divorce : ne l’oubliez pas

Le divorce met fin au foyer fiscal commun. Il faut donc anticiper les questions suivantes :

  • Qui déclare les enfants ?

  • Qui bénéficie des parts fiscales ?

  • La pension alimentaire est-elle déductible ? (oui, sous conditions)

  • Qu’en est-il de la taxe foncière en cas d’indivision temporaire ?

⚠️ Une mauvaise anticipation peut vite tourner au casse-tête fiscal… et à une double peine pour l’un des époux.


✅ En résumé : le divorce amiable, oui… mais bien préparé !

Le divorce à l’amiable est souvent le meilleur scénario. Mais à condition de ne pas le traiter comme une simple formalité.

Un bon divorce amiable, c’est comme un bon contrat :

  • Il anticipe

  • Il protège

  • Il préserve les relations futures


Besoin d’un accompagnement sur-mesure ?

Je vous accompagne à chaque étape de votre divorce à l’amiable pour éviter les pièges et sécuriser vos choix, dans l’intérêt de chacun.

Mon rôle sera également de vous aider à choisir entre la procédure de divorce par consentement mutuel (sans juge) et le divorce accepté (seule procédure amiable judiciaire).

Contactez-moi dès aujourd’hui pour un rendez-vous en toute confidentialité.